La session du Tribunal International des Expulsions sur le changement climatique à la COP 25 : faire face en commençant par le moratoire mondial des expulsions
Agustin Territoriale, membre du Jury du Tribunal International des Expulsions, présente la session sur le changement climatique, organisée par l'Alliance Internationale des Habitants et ses partenaires à Santiago du Chili et à Madrid du 5 au 8 décembre 2019 en parallèle à la COP 25.
Les cas analysés et jugés par le Tribunal montrent la relation étroite entre la crise climatique et la crise du logement. Les politiques "résilientes", sous prétexte de protéger les populations, favorisent souvent les expulsions des communautés, violant ainsi les lois nationales et internationales sur les droits humains, plutôt que de s'appuyer sur les propositions des habitants.
Entre autres, le cas des camps de Calama et d'Antofagasta, au nord du Chili.
Kipchumba Rotich, Sengwer d'Embobut, dénonce les expulsions violentes des peuples ancestraux des forêts kenyanes au nom de politiques faussement protectionnistes financées par la coopération internationale.
Mohammad Shahjahan, Young Power in Social Action, dénonce la non implication et les expulsions de la population de l'île de Kutubdia, Bangladesh, touchée par des cyclones de plus en plus violents en raison du changement climatique.
Le Tribunal International des Expulsions indique que la meilleure stratégie pour faire face au changement climatique est de mettre en place des politiques qui respectent les droits humains, en particulier le droit au logement, en impliquant les populations affectées. Première étape, le moratoire mondial des expulsions.
Le Tribunal International des Expulsions dénonce les violations du droit au logement et à la terre et demande des politiques climatiques fondées sur le respect des droits humains à partir du moratoire des expulsions
Les cas analysés et jugés par le Tribunal montrent la relation étroite entre la crise climatique et la crise du logement. Les politiques "résilientes", sous prétexte de protéger les populations, favorisent souvent les expulsions des communautés, violant ainsi les lois nationales et internationales sur les droits humains, plutôt que de s'appuyer sur les propositions des habitants.
Entre autres, le cas des camps de Calama et d'Antofagasta, au nord du Chili.
Kipchumba Rotich, Sengwer d'Embobut, dénonce les expulsions violentes des peuples ancestraux des forêts kenyanes au nom de politiques faussement protectionnistes financées par la coopération internationale.
Mohammad Shahjahan, Young Power in Social Action, dénonce la non implication et les expulsions de la population de l'île de Kutubdia, Bangladesh, touchée par des cyclones de plus en plus violents en raison du changement climatique.
Le Tribunal International des Expulsions indique que la meilleure stratégie pour faire face au changement climatique est de mettre en place des politiques qui respectent les droits humains, en particulier le droit au logement, en impliquant les populations affectées. Première étape, le moratoire mondial des expulsions.
Le Tribunal International des Expulsions dénonce les violations du droit au logement et à la terre et demande des politiques climatiques fondées sur le respect des droits humains à partir du moratoire des expulsions
- Publié: mardi 11 février 2020
- Thématiques principales abordées: Expulsions
- Le (ou les) pays de provenance: Spain
- Méthodologie d’action sociale employée par les protagonistes: -